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ADBE au bloc opératoire

C’est grâce au Professeur Thanh Hoang-Xuan (THX), chirurgien ophtalmologiste de grand renom, que nous avons pu pénétrer au bloc opératoire de la clinique Saint Jean de Dieu à Paris, pour la première fois en janvier 2011.

Le professeur THX (c’est son surnom) est diplômé de la Harvard Medical School. Il a enseigné à l’université Paris-Vll et dirigé les services d’ophtalmologie de l’hôpital Bichat et de la fondation ophtalmologique Adolphe de Rothschild. Il est actuellement chef de service d’ophtalmologie à l’hôpital américain de Paris. Il nous avait fait l’amitié de préfacer notre premier ouvrage de la façon suivante :

 

« Mon épouse et ma fille se rendaient régulièrement chez M. Seymour Brussel pour se soulager des maux divers et variés. Elles me racontaient qu’elles ressentaient souvent une fatigue, voire des douleurs, le premier jour, mais notaient un réel bien-être ensuite. Elles me décrivaient le déroulement de la séance de thérapie dynamique et je dois avouer que je ne comprenais pas comment la simple apposition des mains sur la tête pouvait induire autant d’effet vertueux et je suspectais plutôt un effet placébo. Ayant contracté une épicondylite (« tennis-elbow »), qui résistait à un traitement oral par anti-inflammatoires non stéroïdiens, je me suis laissé convaincre de consulter M. Brussel, chez qui je me suis rendu de manière on ne peut plus sceptique.

Le déroulement de la séance n’a rien fait pour apaiser mes doutes sur le bien-fondé de cette « science », surtout quand j’entendais mon thérapeute émettre ponctuellement des sons ressemblants à ceux d’expectoration (émission de crachats) et se justifier en m’expliquant qu’il rejetait l’énergie qu’il absorbait en moi (du moins c’est que j’ai cru comprendre). J’ai néanmoins joué le jeu. J’avais arrêté mon traitement anti-inflammatoire oral et ai subi deux autres séances. Oh surprise ! Mon mal est passé et j’ai pu rejouer au tennis sans douleurs deux semaines plus tard ! Depuis j’y crois, du moins en M. Brussel. Moi qui passais pour beaucoup, dont moi-même, pour un cartésien pur et dur, voire un obtus, j’ai recommandé l’adresse à plusieurs connaissances qui se plaignaient d’algies de tous ordres, ou de stress. Tous ont été ravis des soins. Je ne sais pas comment cela marche, ne veut d’ailleurs pas le savoir, l’essentiel est que cela marche… ».[1]

 

Cela se passait en 2007, depuis la fille du professeur Thanh Hoang-Xuan s’est formée à la méthode Surrender avec succès et le professeur a voulu en savoir plus en participant activement à cette étude.

 

Parmi les nouveautés dans le domaine médical, nous avons bénéficié, à la clinique St Jean de Dieu à Paris, de l’apparition des soins de support : une fiche était incluse dans le dossier d’accueil des patients venant subir une intervention chirurgicale à la clinique, proposant nos services :

 

Un nouveau soin de support à la Clinique Saint Jean de Dieu

Les soins de support forment l'ensemble des soins et des soutiens nécessaires aux personnes malades, parallèlement aux traitements spécifiques tout au long de la maladie qu’elle soit aigue ou chronique.

En pratique :

- Ils permettent de fournir une approche pluridisciplinaire et pluri-professionnelle enrichie à la personne dans le traitement de la maladie,

- Ils apportent une prise en charge plus globale des problèmes rencontrés par les patients, conduisant à une plus grande qualité des soins coordonnés classiques. Parmi ses soins, certains visent à détendre, décontracter, réduire les douleurs et la fatigue.

Dans ce cadre, la Clinique Saint Jean de Dieu met à votre disposition une équipe de soignants pratiquant une technique douce de thérapie manuelle sans manipulation (méthode Surrender) favorisant la détente et la relaxation. La pression douce et continue de points reflexes du crâne et du sacrum, pendant une séance d’une vingtaine de minute, améliore les paramètres biologiques du stress. Cette technique douce peut être pratiquée sans contre-indication, avant l’intervention chirurgicale, et permet, de façon très efficace, de réduire l’anxiété légitime du patient.

Les effets sont immédiats, mais peuvent également s’inscrire dans la durée en améliorant les facultés de récupération suite à la fatigue souvent constatée en postopératoire.

En dehors des pathologies lourdes, les plus grands hôpitaux d’Amérique du Nord proposent quotidiennement ce type de soins complémentaires à leurs patients.

N’hésitez-pas à les solliciter auprès de notre équipe médicale.

La direction.

 

 

Traduit de l’Anglais « supportive care », le terme « soins de support » désigne l’ensemble des soins qui prennent en charge les conséquences, pour le malade d’un cancer, par exemple, et de ses traitements : douleurs, troubles alimentaires, problèmes sociaux, psychologiques… Les soins de support sont donc complémentaires des traitements destinés à soigner la tumeur en tant que telle (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie…). Ils sont déterminants en termes de qualité de vie pour la personne malade.

Les anglo-saxons parlent volontiers de « soins intégrés », incluant toute démarche aidant à conserver un équilibre corporel et psychique.

La France avait du retard dans la prise en charge globale des patients atteints de cancer. Dans le sillage du « Plan Cancer » lancé en 2003, un ensemble de mesures ont été prises pour impulser une dynamique nouvelle et inciter à la structuration d’équipe de soins de support, orientées vers le traitement de la douleur, les conséquences des traitements ou de la progression de la maladie elle-même, quel que soit le lieu de prise en charge.

Certains malades peuvent ressentir le besoin d’un soutien psychologique tout au long de leur maladie, d’autres à des moments plus spécifique (annonce, rechute ou au contraire lorsque tout s’améliore …).

Le soutien psychologique s’adresse aussi aux proches pour lesquels la traversée de la maladie d’un membre de la famille peut engendrer un besoin d’accompagnement.

 

Notre présence au bloc opératoire avait certainement un caractère psychologique en tant que présence apaisante d’un thérapeute accompagnant proche du patient. Mais l’objectif principal, rejoignant le bénéfice psychologique, était de maintenir le patient dans une condition relaxante permettant à l’activité cardiaque et à la tension artérielle grâce à l’apport énergétique de la séance. Ainsi, le malade pouvait être moins sédaté (injection de moins de sédatif) ce qui limitait les effets secondaires, diminuait le temps de récupération et entrainait des économies de produits chimique non négligeables sur le coût de l’intervention.

Le patient recevait une séance de relaxation thérapeutique Surrender en cabine avant l’opération afin de le relaxer, une séance d’accompagnement pendant l’opération afin de le maintenir dans un état de relative détente et une séance postopératoire pour améliorer et accélérer sa récupération.

La première série d’expériences (80 interventions) se déroula avec la complicité du Pr Thanh Hoang-Xuan chirurgien ophtalmologiste qui nous accueilli pour des opérations de la cataracte en majorité, plus quelques glaucomes.

Il n’est pas évident, pour un thérapeute bioénergéticien, de se retrouver dans un bloc opératoire entouré de machines électroniques. Le bruit, l’agitation, les champs électromagnétiques ne sont pas tout à fait propices à l’assise en paix, le zazen.

Le patient, n’étant pas endormi, peut développer toute son angoisse, s’il le désire. Le seul contact physique que nous avions avec le patient était de tenir la main sous la couverture chauffante. La tête étant monopolisée incontestablement par le chirurgien trifouillant avec ses outils dans l’œil du malade, il n’était pas question de travailler sur le crâne de celui-ci.

A travers le contact de la main il se passe énormément d’informations émotionnelles et je me suis retrouvé plusieurs fois avec les traces des ongles du patient imprimées  profondément dans ma chair.

Pendant la séance, l’énergie circule et le corps la distribue, il la dirige vers les zones lésées et le système nerveux autonome peut maintenir son équilibre sympatique-parasympatique. Les premières mesures étaient établies sur  la base de l’activité cardiaque et la tension artérielle.

 Les cadrans du moniteur électronique (l’appareil enregistrant l’activité cardiaque et la tension artérielle) nous informent instantanément  de l’état de tension du patient.

Ainsi, je pouvais me rendre compte immédiatement des effets de la séance et de ma capacité à rester concentrer, présent, à l’écoute du malade malgré les évènements de l’environnement médical.



[1] S. Brussel et Dr R. Meyer Le corps autoguérisseur, Dervy 2008



17/07/2014
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